Lalumière

Le front russe

Une histoire de placard, qui pourrait être sinistre mais devient drolatique par la grâce de la littérature, un roman nostalgique et désopilant à la fois.
Le narrateur, qui rêve de voyages, d’espaces, d’explorations, se dit que la carrière diplomatique va lui permettre d’assouvir cette soif d’ailleurs. Il passe et réussit le concours adéquat mais le jour de l’affectation des postes, une maladresse lui vaut l’hostilité de son chef. Le voici chassé du Quai d’Orsay, nommé dans un bureau périphérique baptisé « le front russe », un placard pour impotents, glandeurs et autres zinzins. Alors commence le long exil du héros, décidé cependant à retrouver une place plus à la hauteur de son envie de voir le monde. La description de ses rapports avec ses parents, ses collègues, sa hiérarchie ou sa maîtresse, sa façon de mettre en scène l’univers du bureau sont souvent d’une remarquable drôlerie.

Le Dilettante



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