Tran Huy

Les inconsolés

Un roman d’amour à la frontière entre réalité et imaginaire, le rêve et la vie. Une citation parfaite en exergue, de Jules Renard : « J’ai bâti de si beaux châteaux que les ruines m’en suffiraient », à prendre aux pieds de la lettre.
Lise, nourrie de contes et de littératures diverses, prompte à inventer des histoires de chevalier et de bergère, tombe follement amoureuse d’un jeune homme parfait, Louis, rencontré à Henri IV. Elle vient de milieux classe moyenne, lui est beau, cultivé, riche, très riche. Rêveuse, Lise n’en est pas moins lucide. Une histoire d’amour qui finit mal, plombée par des différences de classe trop fortes entre ces deux amants.
Une description méticuleuse du mode de vie de la très haute bourgeoisie, sa tranquille arrogance de classe, la conscience de son absolue légitimité.
Un rebondissement spectaculaire.
La construction est habile. Deux narrateurs alternent : Lise qui raconte l’histoire familiale, et « l’Autre » (dont on ne connaît l’identité que dans les dernières pages) qui détaille les liens du couple Lise/Louis avec une précision diabolique.
Une prose foisonnante, luxuriante.



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