Le roman noir de 14/18

Bien avant le dernier Goncourt (« Au revoir là-haut » de Pierre Lemaître, voir la chronique de novembre), le polar s’est occupé de la Grande guerre. Evidemment à sa manière, plutôt irrévérencieuse, et pacifiste sur les bords. On citera ici par exemple « Ras le casque » ou « L’Unijambiste de la cote 284 » de Pierre Siniac, « Le boucher des Hurlus » de Jean Amila, « Le Der des ders » de Didier Daeninckx, « La vigie » de Thierry Jonquet (une nouvelle), « Un long dimanche de fiançailles » de Sébastien Japrisot, « Les aventures de Célestin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18 », une série de Thierry Bourcy, et puis aussi l’excellent « Tranchecaille » de Patrick Pécherot, où le soldat Jonas est passible de la peine de mort suite aux mutineries du front de l’Aisne au printemps 1917, le thème donc des « fusillés pour l’exemple ». Patrick Pécherot sera justement l’invité de notre café littéraire de janvier.

Le prochain café littéraire, avec Patrick Pécherot, aura lieu le samedi 25 janvier, à 10h30, à la Médiathèque.



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