Garcin

Bleus horizons

Le narrateur, un certain Louis Gémon, double de l’auteur, se retrouve dans les tranchées lors du deuxième semestre 1914 ; il se lie d’amitié avec le poète bordelais Jean de la Ville de Mirmont. Si Gémon est un personnage fictif, le poète a bel et bien existé. Avant d’être pulvérisé par un obus allemand. Gémon va passer le reste de sa vie à oeuvrer pour qu’on connaisse et reconnaisse l’oeuvre balbutiante de son ami mort.
Un récit sur 1914/1918 (dont le centenaire devrait être l’occasion d’une multiplicité de travaux), sur le nationalisme, sur l’hécatombe des écrivains (700 ?) mais aussi sur les auteurs (et éditeurs) « planqués » (Paul Morand, Grasset).
Une mise en perspective des années d’après guerre qui a le mérite de montrer que ces millions de morts sont morts pour rien !

Gallimard



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