Oster

Le coeur du problème

En rentrant chez lui, dans une petite maison de la périphérie de la ville, Simon trouve le cadavre d’un homme. Sa femme, elle, est en train de prendre un bain, mutique. C’est probablement elle qui a poussé l’homme par dessus la balustrade de la mezzanine. La femme se tait puis s’en va. Simon se retrouve seul avec le corps ; il s’inquiète mais ne s’énerve pas. Que faire ? Aller à la police ? Il ne veut pas que sa femme soit inquiétée ; il ne veut pas non plus avoir de problèmes. Il va cacher le corps ; le voilà complice ; et abandonné.

Au bout de quatre jours, il se décide à signaler à la gendarmerie...la disparition de sa femme. Là, il croise Henri, un gendarme sur le point de prendre sa retraite, et qui s’avèrera être un voisin proche. Les deux hommes sympathisent. Et pourtant, entre eux, s’engage une sorte de jeu d’échecs, de jeu du chat et de la souris.

Ce roman, longue rumination du héros placide, est un récit étrange, dérangeant. On lit avec plaisir cette prose limpide. On y retrouve un thème très « osterien » : l’errance d’un homme seul, perdu dans les méandres de ses pensées.

L’Olivier



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