Sansal

Le train d’Erlingen

Roman épistolaire, articulé en deux parties bien distinctes.
Ute Von Ebert, dirigeante d’un puissant groupe allemand, écrit à sa fille, lui
raconte l’histoire de sa propre famille ( migrants européens partis faire fortune aux USA), la vie aussi de la petite ville d’Erlingen encerclée par un ennemi invisible, la lacheté des élus, l’attente d’un train qui pourrait « exfiltrer » la population.
Deuxième partie : la fille d’une prof de Seine-St-Denis raconte l’agression de sa mère au retour d’une manif contre les attentats terroristes. Dans son élire, elle s’invente le personnage d’Ute Von Ebert et sa ville d’Erlingen. Cette fille évoque l’ambiance délétère qui existe dans sa ville, le climat de guerre civile qui semble s’y installer.
Un roman à l’étrange construction sur le fanatisme religieux, sur l’islamisme. Quand on lui dit que ses romans sont noirs, Sansal répond que « le monde est noir ».

Gallimard



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