Raufast

La baleine thébaïde

Le roman le plus loufoque du semestre.
Tout commence par une histoire de mer. ACTE 1 : le héros, Richeville, jeune diplômé d’une école commerciale, en plein spleen, s’engage par curiosité sur un baleinier, en Alaska. Petite embarcation, petit équipage (quatre personnages, lui compris). Objectif : retrouver la fameuse baleine bleue égarée au fin fond des océans, dans un but hautement écologique. L’opération est pilotée par une ONG du Brésil.
La traversée est longue, chacun raconte des histoires. Raufast adore ça, nous aussi. Bref on bavarde jusqu’au jour où l’équipage tombe sur LA baleine ; et –à la stupéfaction de Richeville- pulvérise littéralement l’animal, car elle serait radioactive suite à Tchernobyl !

ACTE 2 : où l’on apprend que l’équipage en fait est au service non pas d’une ONG mais d’un professeur fou brésilien, qui fait dans la manipulation génétique. Il transforme la graisse de baleine en chocolat pou raffermir les seins. Succès jusqu’au jour où l’on découvre que tout cela s’avère hautement cancérigène. Tout doit disparaître, le chocolat, la graisse et la baleine.

ACTE 3 : stimulé, Richeville invente une baleine miniature, la baleine 2.0, baleine de piscine, munie d’une petite caméra dans l’œil, qui va devenir une mascotte universelle et faire sa fortune. Mais un jour, une de ses baleines, dans la piscine d’un sénateur US, provoque un scandale…

Tout est totalement abracadabrantesque et pourrait faire potache mais derrière la réelle drôlerie du livre se cachent de vrais enjeux. L’auteur, Pierre Raufast, un quadra marseillais, est mais également ingénieur des mines et aborde ici des thématiques scientifiques sur un mode moqueur.

Alma



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