Marienske

Les ennemis de la vie ordinaire

Clarisse est psy ; elle traite les addictions, comme on dit aujourd’hui, cad les états de dépendance, ces envies répétées et irrepressibles ; il y a des addictions de toute sorte, au travail, au tabac, etc . Clarisse pense qu’au lieu de traiter ces malades séparément, elle pourrait instituer un groupe d’échange où ces gens croiseraient leur expérience. Et découvriraient l’origine commune de leur mal, sans doute une blessure narcissique.

Défilent dans de courts portraits les futurs héros, le flambeur accro aux jeux d’argent ; un sportif fou de son corps ; un drogué ; une alcoolique ; des victimes de l’addiction aux achats compulsifs ; un prêtre, sosie du pape François, accro à la coke ; ; et puis un addict du sexe, une horreur de prof de Sorbonne qui doit forniquer plusieurs fois par jour sous peine de dépression.

Bref un public intéressant et peut être une première médicale, c’est ce qu’espère Clarisse ; dans un premier temps on peut croire à une espèce d’embellie ; mais ça ne va pas durer ; Clarisse va perdre le contrôle du groupe ; non seulement les malades ne vont pas guérir mais ils vont bien souvent devenir « poly-addicts »...
Sujet grave sur le mode de la farce.
L’auteure avait écrit en 2006 « Rhésus », l’arrivée d’un singe bonobo dans une maison de retraite… Un livre alors couvert de prix !

Flammarion

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