Laurrent

Un beau début

À lire autant pour la forme que pour le fond, pour le style que pour l’histoire. On part d’une affiche d’une jeune fille, Nicole, au mur d’une cellule de prison et l’on va décrire l’arbre généalogique de sa famille, un peu genre “Affreux, sales et méchants” d’Etore Scola (1976). A lire donc pour l’écriture ebourifante. C’est un peu
Marcel proust qui raconterait la vie des Tenardier.
Phrases longues, longuissimes, (plusieurs pages parfois) pleines de parentheses, dans lesquelles d’autres parentheses, dans lesquelles il peut avaoir des tirets, bref une écriture labyrinthe,
exhubérante, joissive, foisonnante, d’une préciosité extrême parfois. Une écriture baroque, redondante, excessive, survitaminée, hyperrealiste, manièriste.
A eu le prix Vialatte 2016.

Editions de Minuit



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