Kehlman

Les arpenteurs du monde

Le roman débute en 1828, à Berlin : Gauss, surnommé le prince des mathématiciens, rencontre Humboldt, explorateur, géographe, naturaliste. Deux génies, génie du chiffre pour l’un, de la découverte pour l’autre, deux savants un peu lunaires, deux énergies dont la vie est une lutte contre tous les obscurantismes ; mais deux individus très dissemblables, deux tempéraments : Gauss eut une enfance pauvre, il tire toujours le diable par la queue, il est surdoué, bougon et séducteur. Le comte Humbodt, riche héritier d’une grande famille possédante, touche à tout dans sa vie sauf au sexe. L’un n’en finit pas de voyager, de traverser les mers, les continents, il sillonne l’Amazonie, descend dans des volcans, arpente la Sibérie, aime les mondanités ; l’autre ne quitte pas son fauteuil mais voyage beaucoup dans ses mondes de chiffres, de formules.
Les chapitres, consacrés alternativement à l’un et à l’autre, fourmillent d’anecdotes formidables, d’aventures stupéfiantes ; c’est drôle, allègre,
savant mais jamais pesant ; un livre de formation, d’aventures, philosophique. Plus qu’un succès, un phénomène : il s’est vendu à des millions d’exemplaires et a été traduit aux quatre coins du monde.

Actes Sud



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