Congrès(1)

Le temps du commun
De fermes débats

Suite au rapport de Marc Brynhole, le débat sur la première partie du texte, « Le temps du commun », puis la discussion sur les amendements, les échanges entre la salle et la commission et les votes ont occupé une large partie des séances de jeudi après midi et de vendredi matin. Des interventions très paritaires puisqu’à 19h, jeudi, la tribune comptabilisait 42 intervenants, 21 hommes, 21 femmes !
Des temps de solidarité internationale ( avec des forces progressistes de Palestine, d’Israel, de Grèce, d’Irlande) ponctuèrent ces débats.
Dans la discussion, il fut notamment question de la sécurité de l’emploi, de la place de l’école, de l’engagement féministe, de l’égalité des territoires, d’islamophobie. Entre autres. Un débat assez ferme sur l’enjeu énergétique ( la COP 21, le réchauffement, le nucléaire, les énergies renouvelables, Notre-Dame-des-Landes) s’est soldé par un vote très majoritaire en faveur du texte. Le chapitre « Révolutionner la République » a été également largement approuvé, même si la discussion s’est aiguisée à nouveau autour de l’enjeu du nouveau pacte républicain et de la laïcité (le voile pour dire très vite). Sur cette question (car on votait séparément le texte pan par pan avant de voter la partie), la salle, cette fois, était assez partagée. Le chapitre sur l’égalité homme/femme fut largement réécrit. Le débat européen fut très fourni : caractérisation critique des traités, rôle de la BCE, lutte contre le national-populisme, expérience grecque, montée des forces alternatives, sortie de l’euro ou changer l’Europe. « La bataille doit se mener dans le même temps au niveau français, européen et mondial » insistait Pierre Laurent dans cet échange. Le combat européen est rude mais il n’y a pas de détour. « Nous ne sommes pas seuls en Europe ». La Palestine, les Kurdes, l’Otan, l’ONU, le commerce des armes, l’industrie d’armement, telles furent les questions évoquées dans la partie internationale du débat.
Au final, l’ensemble du texte « Le temps du commun » fut adopté par 80 % des délégués.

Gérard Streiff



Site réalisé par Scup | avec Spip | Espace privé | Editeur | Nous écrire