Bernard Bec - Le Cercle Noir

URSS, 19 août 1991.

Alors que Mikhaïl Gorbatchev est en vacances à Foros, en Crimée, avec ses petites filles et Raïssa son épouse, que des bruits circulent sur une éventuelle maladie du chef de l’état soviétique, un putsch a lieu à Moscou. Depuis quatre heures du matin, un nouveau régime a été mis en place par le GKTchP, le Comité Gouvernemental pour l’Etat d’Urgence, composé de huit personnalités issues du premier cercle dirigeant dont le vice-président, le premier ministre, le ministre de l’intérieur, celui des armées et le patron du KGB. Boris Eltsine, enfermé dans la Maison Blanche, destitue et destitue pour nommer très méthodiquement ses proches, les chars de la division Taman prennent position autour du Parlement, l’ornithologue français Patrick Layrac, revenu tout juste de Sibérie, décide de quitter son hôtel direction la Douma et là il rencontre Léna…

L’Occident entend le bruit des bottes et des chars par l’intermédiaire d’agences de presse relatant depuis Moscou les événements. L’agence Paris Presse en est une. Laure Grangier, la dernière arrivée dans ce repaire de machos, se voit confier plus généralement les faits divers. Et ce même matin, elle apprend une info troublante, mise de côté faute au putsch ; Alexis Pobiedov, le directeur de cabinet du maire de Moscou, vient d’être assassiné à coup de hache…
En bref, un polar sur fond de crise politique entre fiction et réalité, entre passion et haine, entre raison et folie, avec en prime l’intervention depuis l’au-delà de Maïakowski l’écrivain maudit et suicidé en 1930, ou du moins celle du gardien de son temple. Un très bon Streiff.

Bernard Bec - Le cercle noir



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