RATP

Front de Gauche / RATP
Campagne commune et intervention propre
Un collectif du Front de gauche existe à la RATP, depuis la Fête de l’Humanité. La décision de le créer avait été prise au congrès de section fin mai. « Des invitations ont été adressées durant l’été, dit Michel Rizzi, responsable de la section communiste, à plusieurs centaines de salariés de la RATP, membres du parti, militants syndicaux, des gens qui avaient appelé à voter Front de gauche aux régionales, des gens connus bien au delà des rangs des communistes ». Sur la Fête donc s’est tenue la réunion constitutive du collectif. « On a débattu des objectifs qu’on pouvait se fixer par rapport à 2012, des activités du collectif ; on a fait un appel aux volontaires pour être les premiers animateurs du dit-collectif. » Depuis un certain nombre d’initiatives ont été prises. Un tract a été diffusé, annonçant la création du collectif Front de Gauche/RATP, analysant la situation, montrant l’exigence de changement, expliquant la démarche du Front, présentant le collectif comme un moyen pour les agents qui veulent s’investir de prendre toute leur place dans la campagne ; ce tract détaille aussi les principaux points du programme du Front. « Ce programme d’ailleurs s’arrache comme des petits pains ; on recueille des noms, non pas pour un appel à voter, c’est prématuré, mais pour établir une liste de gens qui souhaitent être tenus informés. » Un site du collectif va se mettre en place dans les prochains jours.
Ces actions (tracts, programmes, noms) visent pour l’instant les grands détachements de la RATP. « Ensuite on va aller vers des initiatives de type débats, il est question aussi de faire venir le candidat du Front à la RATP, évidemment. Le collectif se réunit tous les mois pour décider de ce qu’il va faire. Un débat central est programmé fin janvier. »
Il est question de démultiplier les actions. « Il faut savoir qu’à la RATP, il y a beaucoup de sites, plusieurs dizaines ( sans même parler des petits détachements, entre un et dix salariés) ; on a commencé par les gros sites, centres de d’exploitation des réseaux bus et tramways, grands centres administratifs, les sites de maintenance. » Michel Rizzi insiste encore sur un fait : « Un des points sur lequel on a été attentif au niveau du parti, c’est de continuer en même temps l’intervention propre des communistes ; on vient de sortir par exemple un journal de section, qui parle bien sûr du collectif Front de gauche, mais on tient bien les deux aspects. Les communistes sont à la fois sur la mise en mouvement des gens dans la conception la plus large possible du Front de gauche et en même temps on continue à faire vivre le parti à travers un certain nombre d’expressions, d’ initiatives politiques, la volonté de relancer la campagne d’adhésions au PCF ; on a eu un débat à ce propos et tout le monde était d’accord pour qu’on soit bien attentif à prendre en compte ces deux volets ».
G.S.



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