Collectif COM

Communication
Question de visibilité
Au début de l’été s’est réuni le Collectif national « communication »
du PCF . Une vingtaine de fédérations étaient présentes. Echos du rapport et de la discussion.

Dans son introduction, Bob Injey rappelle que « l’objet de la réunion est de faire un bilan de la période écoulée sous l’angle de la communication et de réfléchir sur les échéances à venir pour l’activité qui est la nôtre. »
De la longue séquence électorale, « il y a eu, d’un point de vue
communication, des choses que je pense très positives pour le Parti.
Dans cette campagne une des difficultés majeures, c’était bien la visibilité des communistes. La nature même de l’élection présidentielle était un obstacle important. Sans doute bien des choses étaient améliorables mais des meetings avec les interventions de Pierre ou un
autre dirigeant du parti, aux forêts de drapeaux, en passant par le matériel PCF-FdG que nous avons édité, la visibilité du Parti a été effective. J’en veux pour preuve certains articles de la presse pendant la
campagne, mais aussi l’image renouvelée du Parti (rassembleur...). Ce n’était pas gagné au départ. (...) Dans cette campagne nous avons essayé de redonner des éléments pour une pratique militante plus large et plus active. C’est le sens de la publication en janvier du guide militant et du carnet de campagne. Nous avons voulu contribuer à nourrir le débat et à armer nos camarades dans le débat d’idées. La publication de plusieurs argumentaires ainsi que des vidéos ont eu pour ambition de contribuer à cet effort d’éducation populaire. Dans les éléments positifs il y a aussi la reprise des mots d’ordre (l’Humain d’abord, prenez le pouvoir...) »

Questions nouvelles

Le rapporteur signale aussi « les choses plus négatives, ou tout au
moins les questions nouvelles auxquelles nous avons été confrontés :
L’absence -cela a été vécu comme telle- d’une campagne nationale lors des législatives. Bien que nous ayons tenté de poser des jalons (lier les deux scrutins, photos des candidats avec Jean-Luc Mélenchon....), nous n’y sommes pas arrivés. Plusieurs raisons à cela : d’une part il y a le décalage entre la force des grands meetings de la présidentielle d’un côté et l’image très locale portés par les médias pour les législatives.
D’autre part, il y a eu l’absence de confrontation nationale : pas de programme de l’UMP, le PS qui développe une seule idée, très efficace : « donner une majorité au président ». Pour notre part nous n’avons
pas suffisamment donné à voir la continuité avec notre programme l’Humain d’abord. Enfin s’ajoutent des aspects très institutionnels. (…) Enfin il y a le temps très court (…) que nous avons trop abordé d’un point de vue campagne locale, partant de l’idée que nous ferions plus aux législatives qu’à la présidentielle. (...) De la même manière, la cohérence de la campagne n’a pas toujours été évidente, puisque se conjuguaient plusieurs campagnes, celle du le candidat, celle du FdG, et celle du parti... Mais « au final, estime-til, le positif l’emporte largement. »

Bob Injey évoque la Fête Huma. Il va s’agir « d’améliorer la visibilité du stand national,(...), de lancer en grand une campagne pour interpeller François Hollande sur les grandes mesures à prendre
pour réussir à gauche, de marquer le lancement de la campagne
européenne . » On parle d’une nouvelle édition du guide militant, d’un document -court- d’accueil des nouveaux adhérents, de divers matériaux... « La période qui s’ouvre doit propice à une remise à plat de notre site et une réflexion sur Info-Hebdo. »Sur les échéances à venir, le rapporteur dit : « Nous entrons dans un nouveau cycle, avec devant nous une année 2013 sans élections. Occasion de consacrer du temps au parti et à soigner nos rapports aux gens en termes de contenu et de forme. »

Dans le débat qui suivit ont été particulièrement discutées l’évolution positive de la perception du PCF dans la campagne et du Front de gauche, la « rupture de dynamique présidentielle/législatives » et le besoin de penser spécifiquement la dernière semaine des campagnes.
La fabrication de nouveaux outils militants de com a été remarquée et utile. Concernant la « nouvelle séquence politique », on s’est interrogé sur l’état de l’opinion vis à vis de la politique gouvernementale. Un état contradictoire où se mêleraient l’état de grâce, la résignation au moindre mal, une colère montante. Les intervenants insistent sur le besoin de porter notre communication d’abord sur notre engagement pour la réussite de la gauche tout en donnant de la force à nos propositions, de renforcer l’aspect « Europe » de notre intervention. Plusieurs fédérations proposent une campagne nationale contre les plans massifs de licenciements. A plusieurs reprises est évoquée la nécessité d’une plus forte prise en compte de l’activité de nos parlementaires. Au cours des rencontres de l’après midi, la proposition de rencontres/formations, par groupe de fédés sur la communication (enjeux, écritures, plateforme, réseaux sociaux..) a été faite. Le secteur com est disponible pour les construire à la demande.



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